Moteur caché trouvé dans le vélo d'un amateur français de 3ème catégorie

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Moteur caché trouvé dans le vélo d'un amateur français de 3ème catégorie
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Vidéo: Moteur caché trouvé dans le vélo d'un amateur français de 3ème catégorie

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Anonim

Dopage moteur suspecté alors qu'un cycliste français de 43 ans est retrouvé avec un moteur dans son cadre, après une dénonciation par des rivaux lors d'une course précédente

Un cycliste amateur français de 43 ans a découvert qu'il avait un moteur dissimulé dans son cadre lors d'une course en France dimanche, à la suite de concurrents notant sa capacité d'escalade "impressionnante" lors d'une course la semaine dernière, rapporte Le Télégramme.

Le journal Su Ouest a rapporté que les concurrents avaient noté sa forte capacité d'escalade la semaine précédente, ("où sa faculté à monter les côtes avait impressionné"), ce qui a conduit à une opération coordonnée par la Fédération française de cyclisme et l'autorité antidopage d'inspecter son vélo.

Le vélo a été inspecté à l'arrivée et il a été découvert qu'il contenait un moteur dissimulé. Selon des informations sur BikeBiz, le moteur était dissimulé dans le tube de selle avec une batterie contenue dans une bouteille d'eau personnalisée.

La course était une course amateur de 3ème catégorie à Saint-Michel-de-Double, à 50km au sud-ouest de Périgueux. Le coureur a rapidement avoué l'utilisation du système, selon le rapport du Télégramme.

Le cycliste français fait actuellement l'objet d'une enquête par la police locale, car le dopage est techniquement illégal en France, contrairement au Royaume-Uni. Elle est traitée comme une forme de fraude sportive, ce qui signifie qu'elle est évaluée par rapport à d'éventuels gains en compétition.

"Nous avons été informés par un responsable de l'Agence française de lutte contre le dopage d'un soupçon de tricherie au moyen d'un système électrique, vraisemblablement un petit moteur." a déclaré Jean-François Mailhes, le procureur de la République de Périgueux.

La police tenterait maintenant d'évaluer sa carrière pour calculer le nombre total de 'montant des primes' dont le coureur aurait pu bénéficier grâce à son éventuelle assistance électrique.

Il s'agit du premier exemple de dopage moteur trouvé en France, mais présente quelques similitudes avec une affaire impliquant un coureur amateur italien, ainsi qu'une découverte d'un moteur illégal lors des Championnats du Monde Cyclocross UCI en 2016.

Systèmes similaires

Cela serait cohérent avec un Vivax-Assist, testé il y a plusieurs années par Cyclist. Il s'agit d'un système personnalisé qui nécessite un tube de selle renforcé dans lequel un moteur est inséré pour assister la rotation des manivelles jusqu'à environ 100 watts.

Dopeology.org a tweeté une photo du prétendu vélo incriminé, qui est un cadre en carbone d'Extrême-Orient à moule ouvert, adapté pour l'utilisation d'un moteur à base de tube de selle.

Un système moteur similaire, sinon identique, a également été trouvé dans le vélo de Femke Van Den Driessche, lors de la compétition aux Championnats du monde de cyclocross U-23.

Il existe des rumeurs selon lesquelles d'autres systèmes existent, y compris une roue arrière électromagnétique très coûteuse. Ces systèmes n'ont pas encore été découverts en compétition, ni même vus dans une capacité pleinement fonctionnelle. L'utilisation de moteurs dissimulés dans un vélo est lourdement sanctionnée par l'UCI et, dans le cas de l'infraction commise par Van Den Driessche, a entraîné une suspension de six ans.

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