UCI introduit des lois plus sévères contre le dopage moteur

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UCI introduit des lois plus sévères contre le dopage moteur
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Vidéo: UCI introduit des lois plus sévères contre le dopage moteur

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Anonim

Une nouvelle méthode de radiographie sera introduite parallèlement à des sanctions plus sévères contre les coureurs coupables

L'UCI a annoncé aujourd'hui un nouveau plan de détection du dopage motorisé dans le cyclisme professionnel. Parmi plusieurs nouvelles méthodes que l'instance dirigeante du cyclisme utilisera pour détecter les fraudes mécaniques, citons l'utilisation de caméras thermiques, le marquage par magnomètre et une machine à rayons X à la pointe de la technologie.

Révélé lors d'une présentation par le président de l'UCI David Lappartient et le responsable de l'équipement de l'UCI Jean-Christophe Peraud à Genève, ces derniers protocoles de dopage mécanique semblent concrétiser la promesse de Lappartient de réprimer le dopage moteur supposé dans le peloton professionnel.

La clé de la nouvelle approche de l'UCI pour détecter la fraude mécanique sera une machine à rayons X à la pointe de la technologie qui sera suffisamment grande pour contenir les vélos directement après l'arrivée d'une course, balayant l'ensemble de la machine pour composants interdits. L'UCI a également confirmé que l'unité serait doublée de plomb afin de protéger les testeurs des rayons nocifs.

Il est prévu que les nouvelles méthodes seront déployées immédiatement et seront utilisées dans 50% des courses WorldTour du calendrier professionnel, avec des plans pour les rendre disponibles pour les petites courses nationales d'ici la fin de l'année.

L'UCI a également confirmé des sanctions plus sévères à l'encontre de tout coureur reconnu coupable de fraude mécanique. Il a confirmé qu'un coureur individuel pourrait faire face à une amende entre 20 000 et 200 000 CHF (environ 1 500 à 15 000 £) et à une suspension minimale de six mois.

L'équipe du coureur sera également passible d'une amende comprise entre 100 000 et 1 000 000 CHF (environ 75 000 £ à 750 000 £).

Au-delà de la nouvelle méthode par rayons X, l'UCI a travaillé en étroite collaboration avec le Commissariat aux énergies alternatives et à l'énergie atomique pour concevoir un tracker magnomètre capable de détecter les impulsions électromagnétiques d'un cadre, bien qu'il ne soit pas disponible prochainement.

Lappartient a fait allusion à d'autres pistes potentielles dans la lutte contre le dopage moteur, y compris la fixation d'étiquettes de suivi sur les roues et l'utilisation potentielle d'images télévisées, mais aucune de ces méthodes n'a été gravée dans le marbre à ce stade.

Le dopage automobile a été mis à l'honneur en 2016 lorsque Femke Van den Driessche est devenue la première cycliste à être interdite par l'UCI pour fraude mécanique. La Belge s'est vu imposer une interdiction de six ans après la découverte d'un moteur dans son vélo lors des Championnats du monde de cyclocross des moins de 23 ans.

La découverte d'un moteur à Van den Driessche a conduit à de nombreuses spéculations au sein du cyclisme professionnel concernant l'utilisation de moteurs avec des allégations de fraude mécanique contre Chris Froome et Fabian Cancellara refait surface.

Plus récemment, l'ancien pilote professionnel Phil Gaimon a suggéré dans son dernier livre "Draft Animals" que le moteur de Cancellara s'était dopé au cours de sa carrière, bien que le pilote suisse nie avec véhémence toutes les accusations.

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