Tour de Grande-Bretagne 2018 : Cameron Meyer remporte la victoire alors que ses rivaux du GC passent à l'attaque

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Tour de Grande-Bretagne 2018 : Cameron Meyer remporte la victoire alors que ses rivaux du GC passent à l'attaque
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Vidéo: Tour de Grande-Bretagne 2018 : Cameron Meyer remporte la victoire alors que ses rivaux du GC passent à l'attaque

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Les coureurs du GC se retrouvent à se dégourdir les jambes alors que Meyer remporte l'étape

Cameron Meyer de Mitchelton Scott a remporté la deuxième étape du Tour de Grande-Bretagne, sprintant loin de son compagnon d'échappée Alessandro Tonelli (Bardiani-CSF) dans les cent derniers mètres, cependant, c'est Tonelli qui a pris la tête de la course grâce aux secondes bonus recueillies plus tôt dans la journée.

Le duo est allé en ville ensemble, travaillant bien pour retenir les poursuivants derrière. Finalement, le coup de pied de Meyer était trop pour Tonelli alors que l'Australien remportait la victoire. Derrière, Patrick Bevin (EF-Drapac) a battu Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) à la troisième place.

Meyer et Tonelli étaient les deux seuls coureurs de la pause du jour sur cinq à avoir réussi à survivre jusqu'à l'arrivée, repoussant un groupe de poursuivants de coureurs du classement général, dont Wout Poels (Team Sky) et Primoz Roglic (LottoNL- Jumbo).

Les mouvements tardifs sur Challacombe Hill ont suffi à mettre les favoris de la course au premier plan, car ceux qui s'intéressaient globalement à la course ont vécu leur premier véritable test de la semaine.

Le conte de la scène

Le Tour de Grande-Bretagne a commencé hier et il a pris un départ assez passionnant. Andre Greipel (Lotto Soudal) a remporté la victoire d'étape, mais seulement après avoir essuyé les attaques de Bob Jungels (Quick-Step Floors) et du garçon local Geraint Thomas (Team Sky).

Greipel cherchait à défendre son maillot de leader lors de l'étape 2 de Cranbrook à Barnstaple, un 174 km bosselé qui pourrait convenir aussi bien aux sprinteurs forts qu'aux rouleurs intelligents.

Comme d'habitude, les équipes locales étaient là pour faire l'échappée. Alors que le drapeau tombait, Madison Genesis et Canyon Eisberg étaient en mouvement, tout comme Tony Martin (Katusha-Alpecin), toujours dangereux, qui s'éloignait du peloton.

Le peloton, mené par Team Sky, a finalement permis une échappée composée de cinq coureurs, Alessandro Tonelli (Bardiani-CSF), Cameron Meyer (Mitchelton-Scott), Scott Davies (Dimension-Data), Erick Rowsell (Madison Genesis) et Matthew Teggart (Team Wiggins).

Une fois établi, ce front cinq a bien fonctionné pour établir une avance qui a été autorisée à dépasser six minutes à un moment donné.

Les sprints intermédiaires ont été partagés entre Teggart et Davies alors que la pluie commençait à tomber, comme c'est toujours le cas en Grande-Bretagne. Un court saut à travers le marché historique de South Molton Pannier a empêché l'humidité pendant une seconde, mais il y avait peu d'échappatoire à l'humidité.

Lotto Soudal et Iljo Keisse (Quick-Step Floors) ont repris le rythme pour ramener le break. L'écart a continuellement diminué jusqu'à ce qu'il soit resté à trois minutes avec 33 km à faire.

Le temps humide a causé quelques déversements avec Nils Politt (Katusha-Alpecin) et Andy Tennant (Canyon Eisberg) frappant le pont sur un morceau de route technique juste à l'extérieur d'Ilfracombe.

Sur le front, les genoux écartés de Ian Stannard (Team Sky) ont centré nos écrans alors que le groupe de tête résistait à la poursuite avec peu de kilomètres à courir. Le temps est passé à trois minutes bien que le terrain d'escalade ait joué en faveur du peloton.

Non content de tirer les sprinteurs jusqu'à l'arrivée, la silhouette en forme d'araignée de Hugh Carthy (EF-Drapac) a commencé à ramper loin du peloton tagué par Matt Holmes (Madison-Genesis). Les deux ont commencé la tâche ardue de rattraper la pause tout en retenant le peloton derrière.

Carthy et Holmes n'étaient pas les seuls à tenter de trouver un peu de répit. Team Sky a envoyé le sévère Vasil Kiryenka à sa poursuite avec Neilson Powless (LottoNL-Jumbo), Stefan Kung (BMC Racing) et Fernando Gaviria (Quick-Step Floors). Une décision dangereuse avec toutes les équipes majeures représentées.

La course a ensuite atteint Challacombe Hill, une ascension typique du sud-ouest, avec une moyenne de 13 % sur 1,3 km avec des hauteurs maximales supérieures à 20 %, assez pour faire mal aux genoux en y pensant. Cela convenait à Davies, laissant tomber ses compagnons de pause et aussi Carthy qui a perdu Holmes.

Pendant ce temps, le peloton derrière était très mince, alors que les coureurs se battaient simplement pour atteindre la crête de la montée.

Carthy a été rejoint par le lapin Duracell Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors) qui n'a pas pu s'empêcher de crier sur le Britannique avec enthousiasme. Un descendeur élégant, le Français a pris la tête alors que la paire était assise dans un no mans land entre Davies, Tonelli et Meyer devant et le peloton derrière.

Au-delà, un autre groupe a fait une belle échappée, rattrapant Alaphilippe et Carthy. Cela comprenait Jungels, Wout Poels (Team Sky) et Primoz Roglic (LottoNL-Jumbo), un groupe puissant en effet dans un mouvement qui pourrait être déterminant dans le résultat final de toute la course.

Tonelli et Meyer ont laissé tomber un Davies fatigué mais étaient maintenant en vue du groupe de poursuivants des espoirs du GC. L'écart n'était que de 19 secondes avec 2,5 km à courir. Délicatement équilibré pour les poursuivants et pourchassés alors qu'ils entraient tous à Barnstaple.

A un kilomètre de l'arrivée, il était clair que le duo de tête n'allait pas être rattrapé puisque Meyer a finalement pris le sprint pour l'étape.

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