Près d'un sur cinq est rendu "misérable" par les trajets quotidiens alors que peu d'employeurs encouragent les déplacements actifs
Bien qu'un employé sur dix qui se rend au travail en voiture ou en transports en commun affirme que son choix de transport le rend moins productif, seuls 8 % des employeurs tiennent compte d'un trajet plus actif, selon une nouvelle étude.
L'étude commandée par free2cycle a montré que 18 % des navetteurs britanniques utilisant une voiture ou les transports en commun sont "misérables" à cause de ce trajet, soit le double de ceux qui se rendent au travail à pied ou à vélo.
Cela se traduit par plus d'un quart des personnes qui voyagent en voiture, en moto et en transports en commun déclarant se sentir "stressées" par le trajet, soit trois fois plus que les navetteurs actifs.
Avec ce stress matinal, il n'est pas surprenant que 10 % des travailleurs déclarent être moins productifs pendant la journée en raison de leur choix de transport, soit encore le double des navetteurs à pied et à vélo.
Avec la productivité affectée, on s'attendrait à ce que les employés prennent des mesures pour éviter cela. Cependant, la même recherche affirme que seulement 8 % des employeurs ont mis en place des allocations pour un trajet plus actif. Ces indemnités vont de la disponibilité du programme cycle-travail à de plus petites incitations telles que l'accès à des vestiaires et des horaires de travail flexibles.
95 % des employés qui ne se rendent pas au travail à pied ou à vélo ont également envisagé cette forme de déplacement plus actif, mais admettent qu'il existe des facteurs, comme les indemnités ci-dessus, qui les empêchent de changer de poste.
Un employé sur cinq mentionne des problèmes liés au travail tels que le manque de vestiaires appropriés ou l'embarras avec ses collègues, tandis que 16 % des personnes évoquent un problème de sécurité et 12 % considèrent l'achat d'un vélo trop cher.
Cependant, les navetteurs britanniques dépenseront en moyenne 135 000 £ au cours de leur vie pour se rendre au travail, et certains débourseront plus de 5 000 £ pour leur billet de train annuel.
Considérez que la marche est gratuite et qu'un bon vélo avec tous les extras - tels qu'un casque et des vêtements spécifiques - peut être acheté pour moins de 750 £, il n'est pas surprenant que seulement 6% de ceux qui marchent et roulent au travail déclarent ressentir un pincement financier, 17 % de moins que les usagers de la voiture et des transports en commun.
Ajoutez ceci aux statistiques qui suggèrent que les navetteurs moins actifs pensent que leur routine quotidienne en voiture, en bus ou en train contribue à leur prise de poids et que l'argument en faveur du vélo ou de la marche pour se rendre au travail devient convaincant.
Free2cycle a publié ces résultats avant le Cycle to Work Day du mercredi 15 août dans le but d'inciter les entreprises et les particuliers à utiliser régulièrement le vélo.
PDG de free2cycle, Eric Craig, a commenté l'étude: Nos résultats cimentent les histoires d'horreur quotidiennes que vous entendez sur la main-d'œuvre britannique inapte, improductive et malade. Un trajet actif est un excellent moyen d'améliorer la santé, le bien-être et notre environnement. Cependant, comme le montrent nos recherches, le pays trouve que les trajets quotidiens sédentaires sont physiquement et mentalement éprouvants et demande aux organisations de fournir les installations et les initiatives nécessaires pour passer à des trajets plus actifs. Cela doit changer, '
"Les entreprises britanniques sont chargées de diriger un changement en donnant la priorité à la santé et au bien-être de leurs équipes, et pour que cela réussisse, elles doivent tenir compte de la façon dont elles se rendent au travail et en reviennent."
